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La juge accuse : Sarkozy a bien acheté son élection en enveloppes de liquide

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La bombe a éclaté hier matin à la Une de Libération : « La juge (Isabelle) Prévost-Desprez, aujourd’hui dessaisie, explique qu’un témoin a vu Nicolas Sarkozy se faire remettre des espèces chez la milliardaire. Une révélation explosive publiée dans le livre de deux journalistes et démentie par la présidence de la République. »

Le scoop étant réservé aux abonnés du quotidien, voyons le résumé d’Europe 1 : « Dans cet ouvrage, intitulé Sarko m’a tuer et qui recueille des témoignages de personnalités qui ont subi les foudres du président de la République, la vice-présidente du tribunal de Nanterre déplore avoir été dessaisie à l’automne 2010 au profit du tribunal correctionnel de Bordeaux.

Il fallait me dessaisir par tous les moyens. Il était impératif de me débarquer », explique-t-elle. Mais surtout, Isabelle Prévost-Desprez affirme qu’un témoin a vu « des remises d’espèces à Nicolas Sarkozy » chez la milliardaire. La juge précise dans l’ouvrage faire ici référence à l’infirmière de Liliane Bettencourt, qui selon le journal Libération, ne se serait toutefois pas exprimée sur le procès-verbal. » L’Express précise : « Interrogée par les auteurs du livre, Isabelle Prévost-Desprez dit avoir été frappée par la peur des témoins lors de ses investigations sur un volet du dossier Bettencourt. Priée de dire de quoi ces témoins avaient peur, la magistrate répond : « Peur de parler sur procès-verbal à propos de Nicolas Sarkozy ».

Réaction de l’Elysée : « allégations scandaleuses, infondées et mensongères ». Ben voyons. S’agissant de cette affaire Woerth-Bettencourt, nous écrivions en novembre 2010 : « Rappelons qu’il s’agit d’une affaire d’État : le ministre Eric Woerth est lourdement soupçonné de «trafic d’influence par une personne investie d’un mandat électif» et de «financement illicite de parti politique ou de campagne électorale», au bénéfice du président de la République en exercice, Nicolas Sarkozy, dont l’élection s’en trouverait invalidée si les faits étaient avérés ».

Rien de vraiment neuf donc, si ce n’est que  la juge désigne désormais une témoin affirmant que l’usurpateur de l’Elysée a touché en personne, et non seulement par l’entremise de son homme de paille Woerth, des enveloppes d’argent liquide pour financer illégalement sa campagne. A l’aide de sommes tirées de la fraude fiscale pratiquée par la milliardaire avec la complicité bienveillante de l’Etat-UMP, qui n’a jamais diligenté de contrôle sur sa situation fiscale en douze ans ! « Le poisson pourrit par la tête », dit-on. Sarkozy, démission ou destitution !

Par Olivier Bonnet pour « plume de presse »


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